Saint Martial

Sur la route de Burlats à Lafontasse (côte à 22%), se cache dans les bois, les ruines de la vielle église romane de Saint-Martial-del-Puech.

Raimon Trencavel


C’est dans cette forêt que, une lointaine nuit du Moyen Age, Messire Jean, Seigneur de Burlats, s’étant égaré avec son écuyer, aurait découvert le cadavre du Seigneur Raimon TRENCAVEL, dont il avait eu la générosité de ne pas livrer les restes aux inquisiteurs.

Georges Terrail (Album Le Sidobre, non édité)


Cette église qui desservait Lafontasse, fut ruinée pendant les guerres civiles, relevée en 1605, agrandie en 1618 par Hilaire Etienne, bourgeois de La Rouquette. Elle fut entièrement restaurée en 1633 et fut abandonnée en 1786.
Les Durand, famille protestante, firent de ce lieu leur sépulture. Mais ce cimetière de famille est depuis longtemps abandonné. Des colonnes jonchent le sol, et les dalles se sont brisées, disjointes par les ronces et la végétation.

André Denis/ Sidobre Terre de Légendes

Les inscriptions sur le linteau d’entrée, sont à peine lisibles, mais voici ce que l’on pouvait y lire, en Occitan :


« Es assi que bendrei quand sounara moun houro Trouba mous debanciès qué mé tendou la ma Soui sigur de béni, mais nou sabi pas couro. Béléou sera pla tard, béléou sera déma ».

Ce qui signifie : « C’est ici que je viendrai quand sonnera mon heure Retrouver mes devanciers qui me tendent la main. Je suis sûr de venir mais je ne sais pas quand. Peut être très tard, ou peut être demain »